L’eau des rêves
Il ne parle à personne. Normal : il n’a pas de bouche. Il ne parle à personne, sauf à son grand-père, mort avant sa naissance. A lui, il adresse de longues suppliques, des invectives, des appels silencieux. Parce que l’aïeul en question s’est tranché les veines dans une vignes, quelque cinquante ans plus tôt, sans qu’on sache pourquoi. Ensuite tout le monde s’est tu – gentil petit secret de famille. Sauf que le narrateur, ce Je bouche cousue, n’en peut plus. Il étouffe, au bord de la folie. Jusqu’au jour où une erreur d’aiguillage, ou plutôt une série de rêve – ces rêves où l’on meurt de soif auprès d’une eau qui jamais ne désaltère -, le met en présence d’une étrange étrangère dans les collines où, le jour même, on enterre sa grand-mère. Dans un style tour à tour heurté et limpide, rocailleux et rêveur, une épopée immobile où la langue finit par battre au rythme de la chair.
Sméraldine
14 x 20,5 cm, 192 pages
ISBN 978-2-88253-446-0
EUR 19
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